Objectifs ou comment être SMART sur vos objectifs

 

Pour planifier l’année, le trimestre ou le mois à venir, il est important de fixer des objectifs, afin de suivre les performances de votre stratégie.

Mais comment fixer ces objectifs et comment s’assurer que ceux-ci soient correctement suivis ?

L’acronyme SMART permet d’établir des objectifs concrets et atteignables pour votre équipe.

Cela vous permettra de fixer des objectifs qui pourront être compris et suivis.

Avec SMART, les objectifs doivent être SpécifiquesMesurablesAcceptablesRéalistes et Temporellement définis.

  • *S*pécifique (anglais : Specific) : un objectif spécifique doit être en lien direct avec le travail de la personne chargée de réaliser l’objectif : il doit être personnalisé. Par ailleurs, un objectif peut être également qualifié de simple car il doit être simple à comprendre, clair, précis et compréhensible par la personne pour que celle-ci soit efficace car la complexité ralentit l’action. De plus, il doit être compréhensible également par tous pour que l’objectif ait une légitimité aux yeux de tous.
  • *M*esurable (anglais : Measurable) : un objectif mesurable doit être quantifié ou qualifié. Pour réaliser un objectif, la définition d’un seuil est nécessaire afin de savoir quel est le niveau à atteindre, la valeur de la mesure à rencontrer. Il n’est pas possible de choisir un objectif que l’on ne peut quantifier ou qualifier par souci d’évaluation des moyens nécessaires pour l’atteindre.
  • *A*cceptable ou ambitieux (anglais : Ambitious), il doit également être partagé par les participants (anglais : Agreed upon) et orienté *A*ction (anglais : Action-oriented), on dit parfois également *A*cceptable, *A*tteignable et *A*mbitieux (anglais : Acceptable, achievable and Ambitious)  : un objectif acceptable est un objectif suffisamment grand, ambitieux pour qu’il représente un défi et qu’il soit motivant. Par ailleurs cet objectif doit être atteignable et donc raisonnable favorisant ainsi l’adhésion des participants à ce dernier. Ainsi, l’objectif sera plus facilement accepté par chacun des acteurs.
  • *R*éaliste (anglais : Realistic, même si on trouve une variante en Relevant, pour pertinent) : un objectif réaliste est un objectif pour lequel le seuil du réalisme est défini. C’est-à-dire un niveau pour lequel le défi motivera le plus grand nombre de participants et évitera au mieux l’abandon de certains participants au fur et à mesure de la progression de l’objectif.
  • *T*emporellement défini (anglais : Time-bound) : un objectif temporellement défini est délimité dans le temps : une date butoir avec, éventuellement, des dates intermédiaires. L’objectif doit être clairement défini dans le temps par des termes précis comme « d’ici 3 mois » et non pas par des termes flous comme « le plus rapidement possible ».

 


 

Voici quelques exemples d’objectifs « SMART »

  1. Multiplier par 10, d’ici 12 mois, le trafic du site web et le nombre de leads entrants en mettant en place une stratégie d’inbound marketing. Celle-ci comprend la création de 4 contenus de blog chaque mois, la création de 3 livres blancs, une optimisation des Call-to-Action (CTA) sur le site web, la mise en place d’un outil de marketing automation et la création de scénarios de nurturing.
  2. Augmenter de 30%, d’ici 3 mois, le taux de conversion concernant les leads issus du marketing par la mise en place de scénarios de nurturing. Les commerciaux disposeront ainsi de leads plus qualifiés et plus matures.
  3. Augmenter de 15% chaque mois le nombre de nouveaux leads par l’ajout, sur 30 de nos articles de blog, de Call to Action (CTA) invitant à télécharger un livre blanc et/ou à faire une demande de démonstration.
  4. Augmenter de 30% le nombre de followers Facebook en l’espace de 2 mois, en doublant nos publications, et en mettant en place une campagne Facebook Ads.
  5. Multiplier par 5 le nombre de visites provenant du social sur notre site web d’ici 3 mois, en formant nos commerciaux au Social Selling.
  6. Augmenter la fréquence de publication des articles de blog, en passant de 2 à 4 articles par mois. Augmenter la longueur des articles de 400 à 1000 mots, afin d’attirer 500 visiteurs uniques supplémentaires d’ici 4 mois.
  7. Augmenter de 10% le taux de conversion de la landing page « demande de démo » en mesurant les effets d’un test A/B le mois prochain.
  8. Augmenter le taux de téléchargement d’un livre blanc de 15% le trimestre prochain, par la mise en place d’une exit popup.
  9. Augmenter le taux de téléchargement d’un livre blanc de 15% le trimestre prochain par la mise en place d’une campagne de retargeting proposant ce livre blanc.
  10. Augmenter le taux d’ouverture d’une campagne e-mail de 10% d’ici 1 mois, en personnalisant d’avantage l’objet et la première phrase du contenu.
Voici un exemple pour illustrer la progression d’un objectif et comment le rendre SMART

 

Objectif initial : indiquez votre objectif initial sans vous demander s’il est totalement SMART ou non (nous verrons cela plus tard).

  • Exemple : je souhaite renforcer la présence de marque de notre entreprise sur les réseaux sociaux.

Rendez l’objectif spécifique : votre objectif définit-il précisément ce que vous comptez réaliser ? Dans le cas contraire, reformulez-le de façon à le rendre spécifique à votre projet.

  • Suite de l’exemple précédent : je souhaite renforcer la présence de marque de notre entreprise sur Instagram grâce à des hashtags propres à l’entreprise.

Rendez-le mesurable : avez-vous établi comment jauger votre objectif une fois le projet terminé ? Dans le cas contraire, trouvez une méthode pour évaluer la réussite ou l’échec du projet à son terme.

  • Suite de l’exemple précédent : créer des hashtags spécifiques à notre entreprise pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram.

Rendez-le atteignable : votre objectif est-il atteignable compte tenu de la portée du projet ? Assurez-vous qu’il entre bien dans le cadre de votre projet.

  • Suite de l’exemple précédent : créer et utiliser des hashtags spécifiques à notre entreprise, ainsi que les hashtags les plus courants de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram.

Rendez-le réaliste : votre équipe projet peut-elle raisonnablement espérer atteindre cet objectif ? Même s’il est ambitieux, assurez-vous qu’il est réalisable avec les ressources disponibles.

  • Suite de l’exemple précédent : publier du contenu quotidiennement sur Instagram, en s’assurant que chaque publication s’accompagne de hashtags propres à notre entreprise et des hashtags les plus courants de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram.

Ancrez-le dans le temps : quand prévoyez-vous d’atteindre votre objectif ? Définissez clairement la date cible ou le calendrier du projet pour votre objectif SMART.

  • Suite de l’exemple précédent : publier du contenu sur Instagram chaque jour ouvrable du premier semestre de l’exercice comptable 2022. S’assurer que chaque publication s’accompagne de hashtags propres à notre entreprise et des hashtags les plus courants de notre secteur, pour attirer 1000 nouveaux followers sur Instagram d’ici le 30 juin.

 


Vous l’aurez compris, que ce soit pour définir vos objectifs stratégiques, tactiques ou même opérationnels, il est important de les rendre SMART – simples, compréhensibles et tournés vers vos clients.

Les objectifs d’itération, comme les objectifs de PI ou annuels sont autant d’objectifs que l’on peut formaliser sous forme SMART et qui s’apportent dans un sens comme dans l’autre.

Ces objectifs sont simplement sur des cadences différentes.

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me contacter

 


Réferences

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OKR – Objectives & Key Results

Version courte

Les OKR (Objective & Key Results) sont une pratique simple pour aligner globalement une organisation sur des objectifs communs. Tout part d’objectifs exprimés sous une forme littérale complétés par des indicateurs qui permettent de mesurer l’impact à travers le temps. Le mot globalement a son importance car il ne s’agit pas de décrire tout ce qu’une organisation va faire lors d’un trimestre, mais bien de mettre en lumière les objectifs majeurs.


Version longue

Les OKR : dans quel but ? 

Le principe fondamental derrière la méthode OKR est de décrire spécifiquement la stratégie en actions claires et mesurables.

La méthode OKR permet de décliner la stratégie de l’entreprise en objectifs stratégiques ambitieux et mesurables. Ceci permet d’aligner les activités de l’entreprise et les équipes entre elles.

Tous les collaborateurs savent sur quoi se focaliser et se voient embarqués dans un collectif qui a du sens !

Histoire

La théorie des OKR a été pour la première fois citée dans le livre de Andrew Grove,  High Output Management (1983).

Grove, alors président puis CEO de Intel décrit la méthode OKR dans sa théorie “MBO”, Management by Objectives et marque un tournant dans les pratiques de management modernes.

John Doerr, aujourd’hui Venture Capitalist et qui travaille avec Grove à l’époque explicitera la théorie et sera à l’origine du déploiement de celle-ci dans de nombreuses entreprises comme Netflix ou Google. 

Les principes

Grove nous indique que transmettre la stratégie grâce à des objectifs ambitieux et mesurables constitue un élément clé de la délégation et du succès d’une entreprise. 

De plus, le fait d’attacher à ces objectifs des key results permet de formaliser les résultats que l’on veut atteindre, de les visualiser et suivre les impacts souhaités (chiffrés et datés) et des informations très concrètes sur la réalisation de ces objectifs.

La méthode OKR demande de répondre à ces deux questions :

  • Où voulons-nous aller ? (La réponse vous fournit l’Objectif , ce que nous voulons atteindre)
  • Comment allons-nous savoir si nous sommes arrivés à destination ? (La réponse nous fournit l’étape ou le key result, le comment nous savons que nous avons atteint notre objectif)

Pour illustrer ces questions, nous vous proposons un exemple que pourrait avoir l’état français :

  • Objectif : Nous voulons pouvoir revenir à une vie “normale”, sans restrictions liées à la pandémie.
  • Key result stratégique (celui dont l’horizon de temps est le même que l’objectif): Nous atteignons l’immunité collective, mesurée par le taux de la population qui a des anticorps avec une cible à 70% et une valeur au 1er Janvier à 10%.
  • Key result 1 : Atteindre l’immunité par la vaccination que nous suivrons avec le nombre de personnes vaccinées. Nous partons d’une mesure de départ à 0 au 1er Janvier 2021 et nous visons 3M au 31 Mars 2021. Nous sommes sur un horizon de temps au trimestre.
  • Key result 2 : Suivre le nombre de personnes protégées car ayant déjà eu la COVID. Cet exemple est intéressant car nous n’allons pas nous mettre une cible sur le nombre de personnes contaminées en cherchant à la maximiser. Cela pourrait être une mesure liée à la vitesse de mise à disposition des chiffres comme à J+1 ou la qualité du prévisionnel à 1 mois. La question suivante, c’est de savoir si c’est un changement par rapport à aujourd’hui et la différence entre mes mesures initiale et finale. Si nous ne changeons rien, c’est un indicateur mais pas un Key Result. Dans notre exemple, nous décidons de ne rien changer et donc de supprimer ce Key Result. Vous pouvez nous dire que cela peut servir à adapter les politiques de santé et vous auriez raison, mais sur un autre objectif. Un KR est lié à un objectif.

Le processus

Si la formule “Nous voulons [objectif], comme mesuré par [Key result]” permet d’exprimer simplement une direction et impact, il convient de donner des horizons de temps :

  • L’objectif est une intention exprimée sous une forme littérale qui donne une direction sur du moyen/long terme. Usuellement, nous nous projetons entre 9 et 18 mois.
  • Le Key result est une mesure qui permet de savoir si nous allons dans la bonne direction. Nous jalonnons l’objectif avec plusieurs KR. Dans l’exemple précédent, notre premier KR est le nombre de vaccinations sur le premier trimestre. Si le prévisionnel fin de premier trimestre est à 3 millions ou au-dessus, nous sommes alignés. Si nous sommes en dessous, c’est un signal pour prendre une décision. Usuellement, les KR sont mensuels ou trimestriels.
  • Les initiatives correspondent aux livrables que nous devons réaliser pour l’atteinte des OKR. Pour les agilistes, cela peut correspondre aux tâches associées à une user story. Nous préférons ne pas visualiser les initiatives avec les OKR pour ne pas avoir trois niveaux d’informations (objectif, key result, initiatives) sur le même management visuel.

Il convient ensuite de décliner les OKR au sein d’une organisation. Par la suite, nous allons décrire un principe assez descendant. Dans la pratique, le mouvement initial vient majoritairement du haut, et des boucles de feedbacks permettent d’affiner les OKR initialement promus.

Nous commençons par définir les OKR au plus haut niveau hiérarchique. Chaque trimestre, nous regardons si nous devons clôturer des objectifs, continuer certains ou fermer d’autres. Les OKR représentant l’étoile du berger d’un niveau, il ne s’agit pas de lister toutes les actions, mais bien de mettre en avant les quelques objectifs majeurs. Ce qui revient à dire que chaque trimestre, un objectif est ajouté, un est clôturé et deux se poursuivent (hypothèses du calcul : 4 objectifs avec horizon de temps annuel revus trimestriellement). Une fois les objectifs définis, nous choisissons les KR qui nous aideront à mesurer notre avancement. Les bons KR sont ceux qui nous aident à prendre des décisions en cours de route. Nous préférons donc ceux qui nous donnent une tendance.

Maintenant que nous avons nos OKR pour un niveau donné, il nous reste à nous poser la question du niveau d’en dessous avec plusieurs possibilités:

  • L’objectif du niveau du dessus n’est pas pertinent à ce niveau, nous ne le prenons pas. C’est l’exemple de l’objectif qui ne touche pas tout le monde.
  • L’objectif du niveau du dessus est complètement en phase avec notre niveau. Nous le prenons tel quel, puis nous définissons le KR qui fait du sens à notre niveau.
  • L’objectif du niveau du dessus est intéressant pour nous, mais il ne nous parle pas bien car trop générique. Nous le déclinons, c’est-à-dire que nous explicitons ce qu’il veut dire à notre niveau. Nous définissons ensuite le KR qui va bien.
  • Nous avons un objectif hyper important pour nous qui n’existe pas au niveau du dessus, nous décidons de le rajouter à notre niveau.

A l’arrivée, il convient de rester avec un nombre raisonnable de priorités (alias OKR) par niveau.  Quel que soit l’endroit où nous nous situons, il convient de ne pas dépasser 5 objectifs.

Une fois les Key Results définis pour une plage de temps donnée comme le prochain trimestre, il n’est pas de bon ton de les ranger dans un tiroir et de le fermer à clé. Mais bien de revoir fréquemment la mesure, usuellement de manière hebdomadaire ou bi-mensuelle :

  • Jusque là tout va bien : Notre projection nous montre que nous allons atteindre la cible.
  • Zone à risque, soyons prudent : La donnée nous indique que nous allons sortir des clous, mais il est trop tôt pour prendre une décision ou nous acceptons l’écart. Nous mettons le KR sous observation.
  • Houston, nous avons un problème : la tendance n’est pas bonne et nous devons prendre une décision. Nous pouvons arrêter l’initiative, la faire pivoter ou continuer en réduisant l’ambition.

Si possible, la mécanique OKR doit rester fluide avec le moins d’à-coups possible. L’effet accordéon consiste à se caler sur l’année civile, avec une bonne visibilité en début d’année, qui se réduit au fur et à mesure, pour se détendre d’un coup avec la nouvelle année. Nous préférons rester sur des OKR glissants, ce qui permet de garder toujours la même perspective.

Une implémentation type

Une mission de coaching des OKRs consiste à :

  1. Accompagner la définition des OKR. Nous organisons et animons des ateliers collaboratifs où les échanges et l’alignement entre management et équipes sont mis en avant.
  2. Dans la foulée nous mettons également l’accent sur la formation des collaborateurs afin que ceux-ci s’imprègnent des concepts.
  3. Enfin, l’accent est mis sur l’accompagnement du processus de revue des OKR pendant le trimestre.

Tout au long d’une mission type, le coaching individuel des collaborateurs est aussi déployé si besoin. 

Les limites des OKR

Les OKR sont la méthode pour l’alignement stratégique, l’exécution groupée, tout en  favorisant un fort engagement. Si cette phrase est le côté face de la méthode, quel est le côté pile ? Nous en voyons deux :

  • Lorsque nous exprimons des objectifs avec les OKR, il n’y a que peu de place pour expliciter les hypothèses sur lesquelles l’objectif est basé. Quel est le rationnel qui nous pousse à lancer cet objectif ? Si la mesure est bien présente sur le suivi, ça n’est pas le cas sur l’hypothèse qui amène à l’idée. Il est possible d’ajouter cette notion avec l’exemple des DIBB (Data, Insight, Belief, Bet)
  • Les OKR sont une mécanique très simple. Et la simplicité est difficile à atteindre. Le côté obscur, c’est qu’il est facile de sortir de la route avec des OKR qui ressemblent assez vite à une liste de tâches. Quand les OKR sortent de l’impact et se concentrent sur les livrables, nous revenons vite à une vision silotée où chacun ne s’occupe que de ses activités.

Conclusion

Nous aimons les OKR car c’est une méthode simple (pas nécessairement facile) pour aligner globalement une organisation. Ils permettent d’aligner sur les mêmes priorités tout en laissant de la marge de manœuvre. Le deuxième effet induit, c’est une facilitation de l’exécution car les priorités sont claires au sein d’une organisation. Nous les voyons comme un moyen de libérer les énergies en limitant les frictions.

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Objectifs non engagés

Littéralement : « Objectif étiré », « objectif étendu », « objectif non engagé »

Les « Stretch objectives » ou autrement nommé « Uncommitted objectives » sont les objectifs d’itération (sprint ou de Train / Program Increment) qui ne sont pas engagés publiquement par l’équipe (les équipes).

On peut les assimiler à des objectifs secondaires, dont la réalisation permet de compenser pour tout ou partie la perte de valeur sur la non tenue de l’objectif principal.

Ils servent à montrer ce que l’équipe souhaite atteindre sans dénaturer l’objectif principal.

Les « Stretch objectives » sont utilisés pour identifier les travaux qui peuvent être variables dans le cadre d’une itération. Le travail est planifié, mais le résultat n’est tout simplement pas certain. Les équipes peuvent appliquer ces « stretch objectives » chaque fois que la confiance dans l’atteinte de l’objectif est faible. Cela peut être dû à de nombreuses circonstances:

  • Dépendances avec une autre équipe ou fournisseur qui ne peuvent être garanties.
  • L’équipe a peu ou pas d’expérience avec les fonctionnalités de ce type. Dans ce cas, les équipes peuvent planifier des spikes au début de l’itération pour réduire l’incertitude.
  • L’entreprise dépend d’un grand nombre d’objectifs assez critiques et l’équipe est déjà chargée presque à pleine capacité.

Dans ce cas, quelques « stretch objectives » (pas plus de 2-3) sont bienvenus. Comme ces objectifs pourraient ne pas être finis dans l’itération, les parties prenantes planifient en conséquence.

Les « Stretch objectives » offrent plusieurs avantages:

  • Amélioration économique – Sans « stretch objectives », une équipe s’engage sur une portée de 100% dans un délai fixe. Cela oblige les équipes à faire des compromis sur la qualité ou à créer d’autres tampons dans le système. Les autres tampons peuvent s’accumuler et convertir une «précocité incertaine en un certain retard», ce qui se traduit par un débit global moindre.
  • Fiabilité accrue – Les « stretch objectives » représentent une portée variable, permettant la confiance dans la réalisation des principales priorités. À son tour, respecter les engagements énoncés est le facteur le plus important pour instaurer la confiance entre les équipes et les parties prenantes.
  • Adaptabilité au changement – Pour livrer de manière fiable à une cadence, les « stretch objectives » fournissent la marge de capacité nécessaire pour respecter les engagements, tout en modifiant les priorités si nécessaire, lorsque les faits changent.

Ces « Stretch objectives » ne sont pas pris en compte dans l’engagement de l’itération (sprint planning / PI Planning) mais s’ils apportent de la valeur, à la démonstration, sont effectivement comptabilisés dans la valeur obtenue.

Ainsi, ces « stretch objectives » peuvent améliorer la prédictibilité.

 

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